Spycker : le distributeur de légumes frais, nouveau débouché pour les agriculteurs ?

Installer des distributeurs automatiques de légumes, pour vendre et valoriser sa production sans être obligé de tenir un magasin de vente directe, l'initiative se développe chez les agriculteurs. A Spycker près de Dunkerque, Benoit Dannoot a été le premier à se lancer il y a un an. 

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Le distributeur de légumes, nouveau débouché pour l'agricultureC'est la pleine période de plantation de pommes de terre. Comme la plupart des agriculteurs, Benoît Dannoot passe ses journées dans les champs. 10 hectares de terre. Où se mêlent blés, betteraves, lin, ail, et échalotes.
"On faisait de la vente directe en magasin avec mes parents", explique le jeune agriculteur de Spycker. "Suite à leur départ en retraite, je me suis retrouvé seul sur l'exploitation, donc mon idée a été de continuer la vente directe avec des distributeurs automatiques".
Benoît est un pionnier, c'était totalement inédit dans la région il y a encore un an.
Alimentée au moins une fois par jour, la machine est accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et son utilisation est d'une simplicité enfantine. Il suffit de repérer le numéro du casier, d'insérer ses pièces ou sont billet, de taper le bon code. Il n'y a plus qu'à ouvrir et se servir.


Un deuxième distributeur à légumes depuis avril 

Très vite, le concept remporte du succès. Au point que début avril, Benoît décide d'installer un deuxième distributeur. La clientèle, des salariés d'entreprises du secteur ou des familles avides de produits frais, se fidélise.
"C'est pratique, au moins même si c'est fermé on peut quand même venir en chercher. Et ce sont de bons produits, " se réjouit Linda, cliente régulière.  
"En évitant les intermédiaires, on est gagnant-gagnant avec les consommateurs. Ils ont des produits de qualité moins cher, et nous on aura notre production valorisée, au juste prix", se félicite le producteur.

Il en coûte de 50 centimes à 6 euros en fonction des produits. On trouve aussi du jus de pomme, des oeufs et bientôt des fraises. Car d'autres producteurs locaux ont décidé de se joindre à l'aventure. Une version moderne de la vie à la ferme.
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